Histoire

Une fonction inscrite dans le temps

Il semble bien que de tout temps, ou, du moins depuis qu'existent des écoles, des citoyens toujours bénévoles aient exercé une mission de parrainage des établissements scolaires.

Les historiens s'accordent pour trouver l'ancêtre de notre fonction dans la personne du magistrat des mœurs, créés par la convention de 1793.

Sous le 1er Empire : nominations des conseillers.

En 1816, sous la Restauration apparaissent les "Comités de Charité" qui deviendront par la suite des "Comités de surveillance".

En 1833, la loi Guizot rend obligatoire une école de garçons dans toute commune de plus de 500 habitants. L'instruction des filles reste sous le contrôle des congrégations religieuses féminines.

Le 15 mars 1850, la loi Falloux crée les "délégués cantonaux". On peut considérer que de 1806 jusqu'à l'avènement de la IIIe République, ce lointain ancêtre était l'oeil du pouvoir politique et religieux.

Il en est tout autrement avec la loi Goblet (30 octobre 1886, complété par le décret du 18 janvier 1887) : le délégué cantonal devient le regard de la famille et de la société : c'est un missionnaire laïque et républicain indépendant.

Sous la IIIe République, le délégué avait un rôle de surveillance de locaux, de la fréquentation scolaire, de la sécurité et de l'hygiène.

Le 20 juin 1969 le délégué cantonal devient "délégué départemental de l'Education Nationale".

Le décret du 19 novembre 1980 stipule que le DDEN est membre de droit du conseil d'école : à ce titre, il prend part aux débats et à tous les votes.

Le 10 janvier 1986 : la fonction s'étend à toutes les questions relatives à l'environnement scolaire et périscolaire.

Le 3 mars 2016, la Fédération des Délégués Départementaux de l'Education Nationale est agréée pour 5 ans, comme association complémentaire de l'enseignement public.